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L’enjeu : L’éventail des connaissances et des compétences nécessaires pour prospérer dans un monde dominé par l’intelligence artificielle, les métavers et l’Internet des objets pourrait devenir plus large et plus complexe.

 

Si l’intelligence artificielle devient omniprésente et que les métavers s’intègrent à nos vies, les compétences numériques d’aujourd’hui pourraient ne pas suffire pour assurer la sécurité des personnes ou leur permettre d’exploiter de nouvelles opportunités sociales et économiques. 

 

Les natifs du numérique d’aujourd’hui ont du mal à distinguer l’information du « bruit » ou à se protéger des acteurs malveillants en ligne. Les natifs du métavers de demain pourraient avoir du mal à distinguer le vrai du faux : intelligence artificielle qui peut se faire passer pour des personnes réelles, appareils connectés qui permettent à d’autres d’accéder à nos données pour nous manipuler, nouveaux types de désinformation, entre autres éventualités. Pourtant, il sera peut-être difficile, voire impossible, d’éviter ces dangers dans un monde où les rendez-vous médicaux, les services d’immigration, la recherche, le tourisme et la formation utiliseraient l’intelligence artificielle et/ou seraient principalement accessibles dans les métavers. Dans ce futur, la connaissance du fonctionnement de l’intelligence artificielle, des métavers et des technologies connexes pourrait devenir une compétence de base, au même titre que la lecture et le calcul. Une ignorance généralisée des métavers ou de l’intelligence artificielle pourrait permettre à la désinformation et à la cybercriminalité de prospérer. Certaines personnes pourraient être moins informées et incapables de prendre des décisions productives, tandis que d’autres pourraient ne pas avoir les outils nécessaires pour intégrer la population active. Elle pourrait également ériger des barrières entre les personnes et les services essentiels, ce qui aggraverait les inégalités de longue date ou en créerait de nouvelles. D’un autre côté, de solides connaissances en la matière pourraient être un atout, protéger de la désinformation et améliorer la prise de décision.